dimanche 11 novembre 2007

SOPHIE CALLE



Nous avons effectué des recherches concernant les travaux de l'artiste plasticienne Sophie Calle.Voici certains de ses travaux que nous avons sélectionnés et qui sont en rapport avec des thèmes importants liés à la mémoire:

_ Filatures parisiennes (1978/1979) : Après avoir voyagé sept ans à travers le monde, Sophie Calle rentre à Paris. Perdue, sans projet professionnel, sans capacité précise, sans amis, elle décide de suivre des inconnus dans la rue, comme pour retrouver Paris à travers les trajets des autres.
Sophie Calle suivait des inconnus dans la rue, notait leur déplacements et les photographiait à leur insu "pour le plaisir de les suivre et non parce qu'ils m'intéressaient" écrit-elle dans l'un des journaux intimes qu'elle tenait durant ces filatures.

_ Suite Vénitienne (1980) : Un inconnu qu'elle suivait dans les rues de Paris lui est un jour présenté. Il lui apprend qu'il part en voyage à Venise, elle décide alors de l'y suivre en filature là-bas. Photographies, et récit descriptif encore.



_ Le Bronx (1980) : La galerie "Fashion Moda" propose à l'artiste un projet en rapport avec le quartier. Sophie Calle demande à des inconnus de l'emmener dans des endroits du quartier qu'ils aiment ou qui on une signification forte pour eux, elle photographie et écrit les récits des inconnus sur ces lieux.

_Le Carnet d'adresses (1983) : ayant trouvé un carnet d'adresses en pleine rue, Sophie Calle s'est ingéniée à rencontrer une à une les personnes figurant sur le carnet afin de dresser le portrait du propriétaire du carnet. Par la suite une exposition sur ce sujet a été interdite par la personne propriétaire du carnet d'adresses.

_ Les Anges (1984) : Sophie Calle en voyage à Los Angeles pour
réaliser un travail "in situ" durant les Jeux Olympiques, demande à des habitants « puisque Los Angeles est littéralement la ville des anges, où sont les anges ? ». Photographies et réponses de ces habitants.

_ Les Aveugles (1986) : L'artiste a rencontré des gens qui sont nés aveugles, qui n'ont jamais vu. Elle leur a demandé quelle était pour eux l'image de la beauté et les a photographiés.


_ Histoires vraies (1988-2003) : Sophie Calle écrit de très courts récits racontant chacun une période, un événement, un changement de sa vie. Elle illustre chaque récit d'une photographie où elle est souvent, elle-même, mise en scène.

_ Fantômes : En juin 1989, Sophie Calle a profité de l'absence du Nu dans le bain de Bonnard, prêtée par le musée d'Art Moderne de la ville de Paris, pour demander aux personnes rencontrées (employés du musée, visiteurs) de décrire ce tableau… En octobre 1991, elle a répété l'expérience au Musée d'art moderne de New York, avec cinq tableaux de Magritte, Modigliani, De Chirico, Hopper et Seurat.

_ L'Érouv de Jérusalem (1996) : l'Artiste a demandé à des habitants de Jérusalem, israéliens et palestiniens, de l'emmener dans des lieux publics, ayant à leurs yeux, un caractère privé. (En rapport avec la Loi juive qui dicte de rester chez soi durant le Shabbat. Mais les mœurs ayant évolué, la création de l'érouv, un fil tendu entre des pylônes, délimite un cadre privé pour obéir à cette règle tout en ayant la possibilité de sortir de chez soi.)



_ Chambre avec vue (2002) : La nuit du 5 au 6 octobre 2002 (une "Nuit Blanche" organisée chaque année par la ville de Paris) Sophie Calle s'est fait installer une chambre au quatrième étage de la tour Eiffel. Elle passa la nuit dans un lit dans cette chambre où elle invita une par une des centaines de personnes à venir lui raconter des histoires pour la faire veiller jusqu'à 7h du matin.



_ Absentia : Sophie Calle a constitué un petit livre rouge qui contient les restes des monuments dédiés au communisme et les souvenirs que les habitants en ont. Réalisé à Berlin, après la chute du mur. Les oeuvres disparues sont reconstituées in absentia.


1 commentaire:

Sylvana a dit…

Bonjour, je trouve très intéressant votre article. Est-ce que je peut connaitre vos fonts? ça serait génial...

Désolé pou mon mauvais français et merci.